Je suis tombée dans la marmite du handicap dès ma naissance. Mes parents étaient malvoyants et se sont rencontrés au travail, à la Ligue Braille.

Cataracte congénitale à 3 ans. Cinq opérations. A 17 ans, quelque chose d’ extrêmement difficile a commencé : le trouble bipolaire.

Il n’y a pas de fatalité. Il y a les progrès de la médecine et malheureusement, il faut encore et toujours se battre pour faire valoir nos droits. Nos droits de personnes à besoins spécifiques. Car oui, nous voulons mener une vie qui nous plaît. Avec nos différences. Exactement comme les personnes valides. C’est juste une question d’ équité et de dignité. Une question d inclusion